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  • HISTOIRE DE ZENITH

    Le Locle est un petit village situé dans le Jura Suisse, qui conjugue à la perfection une image romantique et les conditions propices à la naissance de l’horlogerie.

    Au XVIIIe siècle, ses habitants étaient des paysans animés d’un fort sentiment religieux. Le climat particulièrement rigoureux de la région ne leur permettait pas de cultiver une terre ingrate et c’est ainsi que la plupart d’entre eux deviennent bûcherons, charpentiers, tailleurs de pierre ou forgerons travaillant le métal et l’or, tandis que les femmes s’adonnaient à des travaux de dentelle vendus régulièrement dans les foires des grandes villes voisines.

    L’horlogerie a trouvé au Locle – ainsi que dans d’autres régions montagneuses de la Suisse – les conditions idéales pour créer et présenter de véritables chefs d’œuvre. En 1760, Le Locle comptait 300 horlogers et cent ans plus tard, en 1860, ils étaient 3000 ! Cette augmentation fulgurante suffit à illustrer l’ascension impressionnante des activités horlogères de la région.

    Parmi ces artisans, la famille Favre a offert à l’art horloger un grand nombre de virtuoses particulièrement doués.

    Georges Favre, fils de Jules-Louis Favre-Bulle, également horloger, né en 1843, quitte l’école à l’âge de 9 ans pour commencer un apprentissage de pivoteur et de planteur d'échappements. Le talentueux Georges, pressé de gagner son indépendance, quitte l’atelier où il travaille à l’âge de 13 ans et cherche la voie qui lui permettra de voler de ses propres ailes.

    Tout aussi tôt, à l’âge de 20 ans, il épouse Louise-Philippine Jacot-Descombe, horlogère et elle aussi fille d’horloger. Elle lui apporte une aide précieuse qui lui permet de fonder deux ans plus tard, rue des Billodes, un atelier de fabrication d’ébauches à son nom qui allait devenir la fameuse marque Zenith !

    Dès le début, Georges Favre-Jacot s’entoure de jeunes apprentis guère plus jeunes que lui. En effet, outre le don incontestable d’imaginer et de confectionner des montres, il possédait aussi le talent de former des équipes susceptibles de garantir un résultat optimal. Il a l’intelligence d’exploiter cet atout et c’est ainsi que, dix ans à peine après sa création, son entreprise compte déjà mille employés !

    Georges Favre-Jacot fut un des premiers à comprendre l’importance de créer, à la place des petits ateliers de confection de pièces, une vraie manufacture, qui hébergerait sous le même toit tous les métiers et toutes les techniques de l’horlogerie, permettant de produire toutes sortes de pendules, de montres de poche, ainsi que des chronomètres de marine.

    Les facteurs essentiels qu’ils l’ont aidé à créer une manufacture unique au monde, sont les suivants :

    1. Tout en restant autoritaire, Georges Favre-Jacot mettait un point d’honneur à encourager le dialogue social et c’est pourquoi pendant les grandes grèves qui ont marqué le tournant du siècle, sa manufacture est une des rares à avoir été soutenue par les ouvriers suisses.

    2. Il appréciait particulièrement le modèle américain d’industrialisation, avec une grande interchangeabilité des pièces, permettant une réduction des coûts de fabrication.

    3. Il a évité d’utiliser l’aide financière des banques suisses. Il préférait se fier à ses propres ressources, plutôt que de souscrire un prêt bancaire.

    Mais Georges Favre-Jacot est beaucoup plus qu’un homme d’affaires avisé. En très peu de temps, il multiplie les installations destinées à la confection des montres, tout en se consacrant à la fabrication de cadrans de téléphones, de tachymètres pour automobiles, de baromètres, d’instruments de précision à usage militaire, de lampes à huile, de machines à coudre, de projecteurs de cinéma. Mais cela ne suffit pas à satisfaire son activité débordante et il construit aussi aux Billodes, des scieries, des forges, une fabrique de plots de ciment etc. Sans rien laisser au hasard, il va jusqu'à construire des logements pour les ouvriers de ses usines et un hôtel-restaurant pour héberger les visiteurs et les clients qui viennent au Locle pour conclure des contrats avec ses entreprises !...

    Même l’imprimerie qui fabrique les brochures ou les dépliants publicitaires ne pouvait lui échapper ! Pour ses promenades il acquiert plusieurs hectares au Petit et au Grand Sommartel, ainsi qu’aux Grandes-Coeuries. À l’âge de 57 ans, il est la personnalité la plus en vue du Locle ; parti de rien, il est devenu à la force du poignet, le plus riche notable de la région !

    De toute évidence, l’histoire de Zenith, est influencée par les nombreuses inventions historiques de la fin du XIXe siècle. Le train, qui passe par Le Locle en 1957, favorise une « ouverture » de l’usine vers le monde extérieur, tandis que l’invention de l’électricité à la fin du siècle, révolutionne littéralement le monde mécanique et abaisse considérablement le coût de fabrication en remplaçant le charbon jusqu’alors utilisé dans les machines à vapeur.

    Pour diffuser Zenith dans le monde, Georges Favre-Jacot commence par la Chine où il entreprend une spectaculaire campagne publicitaire Dans la foulée, il s’intéresse à la Russie qui disposait à l’époque d’une clientèle très fortunée qui n’hésitait pas à investir dans les montres et les bijoux.

    Pour « s’attaquer » à la Russie, George Favre-Jacot, s’associe avec Heinrich Moser, établi à Saint-Pétersbourg depuis 1828. Ce dernier, fort de la renommée que lui conféraient 20 années consécutives de vente de montres suisses, s’était acquis une riche clientèle. Moser, en commerçant avisé, avant de présenter les montres suisses à ses clients russes, tenait à s’assurer lui-même de leur qualité et c’est ainsi que même les Tsars figuraient parmi ses clients. Pour Georges Favre-Jacot, c’était le sésame idéal pour accéder à ce public exigeant, en passant par cet « ambassadeur » qui vendait les garde-temps les plus prestigieux de l’époque, tels que les montres LeCoultre.

    Pour conquérir le marché turc, assez important à l’époque, Zenith s’associe à la maison Serkisoff en 1889. Bilan de la collaboration pour la première année ? Pas moins de 90 580 pièces vendues !

    Au cours des années qui vont suivre, Favre-Jacot devra veiller à un juste équilibre entre l’expansion de ses produits vers de nouveaux pays et les problèmes de fabrication industrielle et de financement engendrés par… la réussite mondiale !

    À la fin du XIXe siècle, il organise la distribution pour la France, la Belgique, l’Algérie et les pays francophones d’Outre Mer. Ce choix était loin d’être fortuit, puisque cet entrepreneur hors du commun avait prévu l’attrait international et le rayonnement mondial qu’allait exercer la capitale française pendant l’Exposition Universelle qui serait le point d’orgue du passage au nouveau siècle. Aussitôt dit, aussitôt fait et Zenith remporte le grand prix de précision lors du concours organisé pendant l’Exposition Universelle de 1900 à Paris. Ce titre fera le tour du monde à travers les journaux et les gazettes de l’époque et restera inscrit pendant de longues années sur les publicités de la Maison et gravé sur les fonds de ses montres à gousset et, par la suite, de ses montres-bracelets jusqu’aux années 60 !

    Georges Favre-Jacot, en grand virtuose du commerce, parvient pendant l’Exposition et grâce à celle-ci, à écouler le stock ancien et à présenter des montres exceptionnelles, comme le modèle, décliné en quatre décorations différentes, représentant les quatre saisons selon l’œuvre fameuse d’Alphonse Mucha !

    Il semblait donc évident que les portes allaient s’ouvrir à toutes les associations et demandes de représentation dans le monde entier, puisqu’une exposition universelle constitue un événement commercial d’une portée incomparable.

    Toutefois, le résultat commercial ne s’avère pas, en définitive, aussi positif qu’escompté et le réseau français de distribution cesse ses activités en 1904, en laissant dans son sillage une empreinte glorieuse qui mettra longtemps à s’effacer. 1565 premier prix pour plus de 50 calibres au cours du XXe siècle, ce n’est pas facile à oublier ! ...

    C’est au début du XXe siècle que Georges Favre-Jacot – en contemplant un soir, selon la légende, le ciel étoilé – imagine le nom de sa manufacture : en ancien grec, Zenith désigne le point culminant de la voûte céleste ! Le nom de baptême de son meilleur mouvement devient plus tard et jusqu'à nos jours celui de la grande Manufacture horlogère.

    Jusqu'à 1920 la Maison avait produit deux millions de montres ! Des filiales à Genève, Moscou, Paris, Vienne, Londres et New York ont vu le jour, afin de transmettre cette passion pour la belle mécanique horlogère et pour la précision devenue, depuis lors, l’image de marque de Zenith. Dans les années 30, l’exigence de précision se fait plus pressante et Zenith devient fournisseur en chronomètres de marine des Marines française, italienne et britannique.

    Tous les amis de l’horlogerie savent que 1969 est l’année phare pour Zenith, ainsi que pour les mouvements automatiques et les hautes fréquences. L’ « El Primero » est né et, avec lui, la notion du chronographe automatique intégré entre pour toujours dans le monde horloger !...

    C’est un événement majeur pour Zenith, ainsi que pour l’histoire de l’évolution des instruments de la mesure du temps qui, par malchance, a lieu quelques mois avant la première présentation des montres à quartz qui allaient bouleverser la donne pour les décennies à venir !...

    Pendant plus de dix ans les montres mécaniques passent, en général, au second plan et Zenith arrête la production de l’El Primero. C’est une des histoires les plus impressionnantes du monde horloger : celle d’un horloger romantique qui a pu sauver, dans sa maison, les machines nécessaires à la fabrication de l’El Primero et ainsi, Zenith a pu continuer sa production dans les années 80 !

    Parmi les « pages » de gloire écrites tout au long de son histoire, l’El Primero sera, pour plusieurs années, le mouvement sélectionné par Rolex pour équiper pendant des années sa montre la plus prestigieuse, un mythe vivant de l’horlogerie, la Daytona !...

    Aujourd’hui une Daytona ancienne avec le mouvement El Primero coûte, aux enchères, plus cher qu’une Dayton avec le mouvement Rolex !

    En 1994, Zenith présente le mouvement extra plat Elite qui animera plusieurs modèles jusqu'à nos jours.

    En 1999, un an seulement avant l’entrée dans le troisième millénaire Zenith est acquise par LVMH, le groupe leader des produits de luxe. Une débordante créativité s’ensuivra avec la présentation de multiples modèles qui marient la tradition à l’innovation dans un style totalement « fashion »...

    Des dizaines de nouveaux modèles s’ajoutent et se succèdent, parmi lesquels le Chonomaster Open El Primero qui nous offrira, à travers une ouverture du cadran, une vue plongeante au cœur même du mouvement historique, tandis que l’année suivante, en 2004, ce sera au Tourbillon de nous impressionner, d’autant plus qu’il est le seul tourbillon à haute fréquence proposé sur le marché.

    Les deux modèles obtiennent immédiatement les prix convoités de la montre de l’année !

    Les années qui viennent voient la création de modèles très impressionnants qui confèrent à Zenith une image nouvelle, plus dans « l’air du temps » : en 2005, la Starissime, un tourbillon pour femme, décoré avec plus de 230 diamants, ainsi que le Grande Class Traveller Répétition Minutes El Primero, avec chronographe, alarme, indication de la date, heure d’un deuxième fuseau horaire et Répétition Minutes ; en 2006, les collections DEFY et DEFY X-TREME avec des montres de grande taille au design d’avant-garde, qui recevront également le prix du public du Grand Prix d’Horlogerie de Genève, tandis que 2008 verra naître le Tourbillon Zéro G, une des rares montres à tourbillon à trois axes !

    2010 s’inscrira à jamais dans l’histoire de Zenith, comme l’année du retour de la Maison à ses valeurs traditionnelles et comme l’année où il a été – enfin – possible d’admirer le fameux, l’unique dixième de seconde de l’El Primero sur le cadran d’une montre. Elle se nomme El Primero Striking 10th et c’est le produit emblématique de la présidence de Jean-Frédéric Dufour, un passionné de la Haute Horlogerie, un homme qui a su s’imprégner de l’histoire de Zenith et qui, depuis déjà deux ans élabore et offre au regard émerveillé des centaines de milliers d’amis de la Maison historique, de nouveaux garde temps qui transmettent toute la magie de Zenith à notre époque.

    Zenith s’installe de nouveau au zénith du ciel horloger !...

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ESPADA


La collection Espada fait son entrée cette année à la Foire de Bâle et, aussi étrange que cela puisse paraître, elle propose les premières montres animées par le calibre El Primero et déclinées en version trois aiguilles centrales affichant respectivement les heures, les minutes et les secondes...

Un boîtier de taille classique (40 mm de diamètre), des lignes sobres et un design épuré soulignent l'élégante beauté des garde-temps Zenith.

La collection Espada comprend 8 modèles différents avec boîtier acier ou or rose 18K marié à l'acier. Le cadran, doté d'une exceptionnelle visibilité, se décline en quatre couleurs : blanc, noir, brun ou nacre et diamants.

Encore une montre qui, pour notre plus grand plaisir, nous offre l'occasion de profiter d'El Primero, le calibre de référence du chronographe automatique depuis 43 ans !...

 

MODÈLE

ESPADA

RÉFÉRENCE

03.2170.4650/21.M2170 ACIER, CADRAN NOIR

GENRE

HOMME, FEMME

BOÎTIER

ROND

MATÉRIAU DU BOÎTIER

ACIER OU OR ROSE 18K ET ACIER

DIMENSIONS DU BOÎTIER

40 MM

COULEUR DU CADRAN

BLANC, NOIR, BRUN, NACRE AVEC DIAMANTS

BRACELET

ALLIGATOR OU BRACELET EN ACIER

INDICATIONS / FONCTIONS

CHRONOGRAPHE

CALIBRE

EL PRIMERO 4650 B

ÉTANCHÉITÉ

10 ATM / 100 M

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